Dans la sphère municipale de Yaoundé, il est désormais monnaie courante de constater un dysfonctionnement patent et préoccupant : le maire de la ville, Luc Messi Atangana, a mystérieusement cessé de signer les permis de bâtir. Cette situation a plongé les requérants dans un état d’incertitude et de désarroi, notamment ceux ayant déjà acquitté le 1% requis, sans savoir vers quelle solution se tourner. Le bureau du maire s’est transformé en un véritable tombeau pour les dossiers de demandes de permis de construire, semant la confusion même parmi ses adjoints et collaborateurs, tous perplexes face à cette énigme.
L’opacité totale qui règne autour de cette décision de Luc Messi Atangana est exacerbée par son mutisme total. Aucune communication officielle n’a été faite à ce sujet. Des dossiers déposés il y a plus d’un an demeurent en suspens, la commission chargée de leur traitement n’ayant même pas encore été convoquée. Cette inertie administrative provoque une irritation grandissante parmi les habitants, ainsi que parmi les investisseurs, ces derniers accusant le maire de ralentir le dynamisme de développement de la capitale.
Cette léthargie inacceptable dans le traitement des dossiers administratifs est d’autant plus préjudiciable dans le contexte d’un pays aspirant à atteindre le statut d’émergence d’ici 2035. Les motivations derrière ce blocage restent obscures, mais elles suscitent une série d’interrogations légitimes quant aux intentions et aux raisons qui ont poussé Luc Messi Atangana à adopter cette position.
Il n’est donc pas étonnant que Luc Messi Atangana ait fait l’objet de vives critiques émanant de Tsimi Evouna, dénonçant le visage peu flatteur de la capitale. Sous l’administration de Tsimi Evouna, il était impensable qu’un dossier de permis de bâtir traîne pendant des mois, soulignant ainsi une gestion administrative plus efficiente et proactive.
Ce blocage des permis de bâtir apparaît donc comme un sérieux obstacle au développement urbain de Yaoundé. En plus d’étouffer l’élan économique local, il alimente un climat d’incertitude préjudiciable à la confiance des investisseurs et à la réalisation des projets immobiliers et infrastructurels. À un moment crucial où la ville a besoin de croître et de se moderniser, ce blocage représente un frein significatif.
Il est impératif que des mesures correctives soient prises rapidement pour dénouer cette impasse et redonner à la ville de Yaoundé la vitalité et l’effervescence nécessaires à son développement. La transparence et la célérité dans le traitement des demandes de permis de bâtir sont essentielles pour restaurer la confiance et redynamiser l’élan de croissance de la capitale camerounaise.