Le récent enlèvement de la jeune élève Hillary Kouakep à Yaoundé, dont la libération rapide a été rendue possible grâce à la dénonciation courageuse de ses compatriotes et à l’intervention décisive de la gendarmerie, avait suscité un grand soulagement dans la ville. Cependant, un nouvel incident alarmant vient d’être signalé, plongeant à nouveau la capitale camerounaise dans l’émoi et la préoccupation.
Cette fois-ci, c’est Kemayou Junior, un élève de 17 ans fréquentant le lycée de Nkozoa en périphérie de Yaoundé, qui a été pris pour cible. Ce matin, alors qu’il se rendait tranquillement à l’école, le jeune Kemayou Junior a été enlevé par des individus dont l’identité demeure inconnue. Les ravisseurs ont rapidement contacté les parents de l’adolescent pour exiger une rançon en échange de sa libération.
Ce cas d’enlèvement survient dans un contexte déjà marqué par la récente affaire de Hillary Kouakep, enlevée dans ce même quartier et retrouvée après une enquête minutieuse du côté de Ngousso. Ces événements récurrents, bien que distincts, suscitent des inquiétudes croissantes au sein de la population, mettant en lumière la fragilité de la sécurité dans la cité capitale.
La série d’enlèvements, notamment ceux ciblant des élèves, alimente une anxiété généralisée parmi les habitants de Yaoundé. Les familles sont profondément préoccupées par la sécurité de leurs enfants alors qu’ils se rendent à l’école, craignant pour leur bien-être et leur sécurité face à cette menace persistante et audacieuse.
Les autorités locales et les forces de sécurité sont à nouveau sur le qui-vive pour résoudre cette nouvelle affaire d’enlèvement et garantir la sécurité des citoyens. Les appels à la vigilance et à la coopération des habitants se multiplient, soulignant l’importance cruciale de la solidarité communautaire pour contrer ces actes criminels.
Face à cette situation préoccupante, les regards sont tournés vers les mesures concrètes que les autorités compétentes prendront pour mettre un terme à cette série d’enlèvements inquiétants et rassurer la population, notamment les familles et les élèves qui vivent dans l’angoisse d’une nouvelle escalade de ces actes criminels.