Je dois l’avouer, j’ai approché cet artiste parce que ses thèmes musicaux m’ont séduit. Je suis certain d’une chose, la musique camerounaise ou alors africaine et pourquoi pas mondiale vont bientôt parler de lui. Il se fait appeler Anelka le Phénomène, camer.be l’a rencontré et au cours d’un entretien. Le jeune artiste plein d’avenir nous a livré une riche culture de sa personnalité. Lisez plutôt.
Bonjour Anelka et merci de nous accorder cette interview. Tu es un jeune qui a un immense talent. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je vais tout d’abord dire merci à vous, car immense est mon honneur en ce jour de bénéficier d’une interview par un grand homme de média que vous êtes. Je me nomme Houakang Mgbatou Daouda 28 ans alias Anelka le phénomène (le Mandjara), je suis tikar-Babouté de Yoko et fier de l’être.
Pourquoi avoir choisi de s’appeler Anelka et Quel a été ton parcours dans la musique ?
Ce nom vient de ma star Fally Ipupa que j’aime beaucoup et qui m’inspire beaucoup. Il dire que je suis à base né danseur ,et au primaire, j’ai commencé par le théâtre et la danse, c’est au lycée que j’ai commencé à chanter passionnément, j’ai intégré la chorale, et l’école du célèbre ”Arathy El Fuego ” pour qui j’ai beaucoup de respect, car il m’a beaucoup appris, et même jusqu’aujourd’hui, il répond toujours présent quand j’ai besoin de lui. A l’université, j’ai intégré la Soa Univercity music (SUM) où j’ai beaucoup appris aussi, j’ai fait des écoles de musique comme ”Most”, ”Seben académie avec Iizac Sariel sans oublier feu Ambara Noël Désiré qui m’a beaucoup accompagné dans ma carrière.
Quelle est la place de la musique dans ta vie ?
Pour moi c’est la musique qui me fait vivre , la musique, c’est la vie, quand j’écoute la musique, je suis aux anges.
A qui voudrais-tu ressembler dans la musique camerounaise ou mondiale ?
Bien sûr à Fally Ipupa
Peux-tu nous parler de ton style de musique pourquoi ce choix ?
Pour ce qui est du style, je dois dire que moi-même, je ne sais dans quel registre m’inscrire, car si vous écoutez toutes mes chansons, vous verrez que c’est un mélange de plusieurs styles, même s’il faut avouer que je me sens mieux dans la rumba congolaise moderne, et ce choix me vient de mon fanatisme pour Fally Ipupa qui est un lover, il chante l’amour. Je suis un lover et fier de l’être.
Tu as choisi le chemin le plus long, c’est-à-dire la carrière musicale. Es-tu mentalement préparé à surmonter tous les obstacles qui se présenteront dans ce métier ?
Il y a pas de métier sans risques , même la vie est risquée, Pour ce qui est de la musique du moment où le risque ne tend pas à me détruire moi et mes proches où n’atteint pas mon intégrité, j’irai sans doute.
Tu es un garçon très beau, lorsque le public te regarde chanter qu’est-ce qu’il aime en toi, ta beauté ou ta voix ?
Je pense que c’est ma voix, car je ne suis pas plus beau que mon public donc s’il y a un de nous qui doit regarder la beauté l’autre, c’est bien moi
Tu représentes aussi dignement la communauté Mbamoise dans son ensemble. Quelle est la place de la musique dans cette communauté ?
la musique dans le Mbam est la base de toute chose, Vous verrez que les grands guerriers Vuté et tikars lorsqu’ils allaient en guerre, ils y allaient en chantant, c’est donc la musique qui leurs donnait la force. je dois dire que je suis très heureux, car mes frères du Mbam aiment ce que je fais.
Où rêves-tu de chanter un jour ?
remplir les plus grandes scènes du monde est mon rêve
Ton mot de fin -ce fut un réel plaisir d’avoir été l’invité du jour, je passe mes salutations à tous les Mandjaras Un Merci au maire ANIR Dieudonné, a leurs majestés Issa Beyem Justin, Saya Moustapha, Linus MENDJANA, et au patriarche chef Guerrier René Emmanuel SADI. Et dire à tous ceux qui veulent faire comme moi qu’il y a que le travail qui est la clef, il faut beaucoup écouter les anciens, et même les nouveaux, car c’est à travers l’autre qu’on se corrige.