La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a jugé, lundi, la plainte déposée par un groupe d’avocats demandant la libération et le rétablissement dans ses fonctions du président déchu du Niger Mohamed Bazoum, ont rapporté des sources médiatiques.
« La Cour de justice de la CEDEAO a jugé ce lundi la plainte demandant la libération et le rétablissement dans dans ses fonctions du président renversé du Niger Mohamad Bazoum », a rapporté la radio britannique BBC dans son journal en langue Hausa, une des langues les plus parlées au Niger.
« Le délibéré du procès est fixé au 30 de ce mois de novembre », a ajouté la même source.
Selon le journal nigérien en ligne « Actuniger », la plainte a été jugée « selon la procédure accélérée », précisant que les avocats de Mohamad Bazoum avaient plaidé par visioconférence depuis Dakar au Sénégal, alors que deux avocats de l’État du Niger étaient présents dans la salle d’audience.
Le 18 septembre dernier, un groupe d’avocats sénégalais et nigériens avaient déposé une plainte au siège de la Cour de justice de la CEDEAO à Abuja au Nigeria, protestant contre la « violation des droits humains » du président déchu du Niger Mohamad Bazoum, de son épouse Hadiza et se son fils Salem gardés avec lui au palais présidentiel depuis le coup d’État du 26 juillet dernier.
Les avocats ont demandé à la Cour de la CEDEAO d’ordonner la libération de Mohamed Bazoum et des membres de sa famille, ainsi que le rétablissement du président déchu dans ses fonctions.
La Cour de justice de la CEDEAO est une juridiction que des citoyens des pays membres de l’organisation sous-régionale saisissent, le plus souvent dans des litiges les opposant aux Etats. Mais ses décisions ne s’imposent pas aux Etats.